Quand je parlerais les langues des hommes et des Anges, si je n’ai pas la charité, je suis comme un airain sonnant ou une cymbale retentissante.
Et quand j’aurais le don de prophétie, et que je connaîtrais tous les mystères et toute la science; et quand j’aurais toute la foi, jusqu’а transporter des montagnes, si je n’ai pas la charité, je ne suis rien.
Et quand je distribuerais tous mes biens pour nourrir les pauvres, et quand je livrerais mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas la charité, cela ne me sert de rien.
La charité est patiente, elle est pleine de bonté. La charité n’est point envieuse, elle n’agit pas avec témérité, elle ne s’enfle pas d’orgueil;
elle n’est pas ambitieuse, elle ne cherche pas ses propres intérêts, elle ne s’irrite pas, elle ne pense pas le mal,
elle ne se réjouit pas de l’injustice, mais elle se réjouit de la vérité;
elle souffre tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout.
La charité ne finira jamais; pas même lorsque les prophéties disparaîtront, que les langues cesseront, et que la science sera détruite.

A ceux qui sont mariés, j’ordonne, non pas moi, mais le Seigneur, que la femme ne se sépare pas de son mari;
si elle en est séparée, qu’elle demeure sans se marier, ou qu’elle se réconcilie avec son mari; et que le mari ne répudie point sa femme.
Aux autres, ce n’est pas le Seigneur, c’est moi qui dis: Si un frère a une femme infidèle, et qu’elle consente à habiter avec lui, qu’il ne la répudie pas.
Et si une femme fidèle a un mari infidèle, et qu’il consente à habiter avec elle, qu’elle ne le quitte pas.
Car le mari infidèle est sanctifié par la femme fidèle, et la femme infidèle est sanctifiée par le mari fidèle; autrement vos enfants seraient impurs, tandis que maintenant ils sont saints.
Mais si la partie infidèle se sépare, qu’elle se sépare; car le frère ou la sœur ne sont pas asservis en ce cas; mais Dieu nous a appelés а la paix.
Car que sais-tu, femme, si tu sauveras ton mari? Et que sais-tu, mari, si tu sauveras ta femme?
Mais que chacun se conduise selon la part que le Seigneur lui a faite, et selon que Dieu l’a appelé;
Que les femmes soient soumises à leurs maris, comme au Seigneur;
car le mari est le chef de la femme, comme l’Oint est le chef de l’Eglise, qui est Son corps, et dont Il est le Sauveur.
Or, de même que l’Eglise est soumise à l’Oint, de même aussi les femmes doivent être soumises à leurs maris en toutes choses.
Vous, maris, aimez vos femmes, comme l’Oint aussi a aimé l’Eglise, et S’est livré Lui-même pour elle,
afin de la sanctifier, après l’avoir purifiée dans le baptême d’eau par la parole de vie,
pour Se la présenter Lui-même comme une Eglise glorieuse, n’ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et immaculée.
De même les maris aussi doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même.
Car jamais personne n’a haï sa propre chair; mais il la nourrit et la soigne, comme l’Oint le fait pour l’Eglise,
parce que nous sommes les membres de Son corps, formés de Sa chair et de Ses os.
C’est pourquoi l’homme abandonnera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux seront une seule chair.
Ce mystère est grand: Je dis cela par rapport à l’Oint et à l’Eglise.
Je veux que les hommes prient en tout lieu, levant des mains pures, sans colère et sans contestations.
De même je veux que les femmes prient vêtues d’une manière décente, qu’elles se parent avec pudeur et réserve, et non de tresses ou d’or, ou de perles, ou d’habits somptueux,
mais de bonnes œuvres, comme il convient а des femmes qui font profession de piété.
Que la femme reçoive l’instruction en silence, avec une entière soumission.
Je ne permets point à la femme d’enseigner, ni de prendre autorité sur l’homme; mais elle doit demeurer dans le silence.
Car Adam a été formé le premier, Hawwâ’ ensuite.
Et Adam n’a pas été séduit; mais la femme, ayant été séduite, est tombée dans la transgression.
Cependant elle sera sauvée par la maternité, si elle persévère dans la foi, et la charité, et la sainteté, unies à la réserve.
Amen.